Voilà, je me sens prête. J’ai eu le déclic. Je ne sais pas quand, ni comment, juste que là, maintenant, ça ne me fait plus peur. J’ai envie. Envie de connaître cette partie de la vie d’une femme qui jusqu’alors me paraissait si hors de portée. Envie de partager la vie de famille avec mon mari. Envie d’avoir une petite famille à nous.
Cela fait deux semaines que je me dis que je suis prête. D’ailleurs, je me demande même si le fait d’écrire l »article « Blocage » ne m’a justement pas débloquée… Le fait de mettre des mots sur ce que je ressentais, je pense que ça m’a aidé à y voir plus clair.
Bien sûr, je n’ai pas oublié mes craintes… De ne pas assurer au travail, de regretter la liberté de notre couple « jeunes mariés », les grasses matinées… Je ne les occulte pas mais je me dis qu’on verra bien. On y arrivera. J’y arriverai. Que certaines fois ce sera difficile. Mais qu’il n’y a pas de raison. De nouveaux bonheurs viendront combler nos peurs et nos doutes.
Une nouvelle page va commencer à s’écrire… Je l’espère heureuse et pleine de jolis bonheurs !
Comme quoi tout vient à point ;).
Pour ton point sur la peur d’assurer au travail. Moi qui avait le même souci, du genre à vivre pour travailler. J’en ai pleurer d’avoir été mise en arrêt pendant ma grossesse. Ben m’a fallu un mois et j’ai revu mes priorités. Même maintenant, je rechigne pas à la tâche au contraire, je dois faire du 120% alors que je suis à 80%, mais je suis beaucoup plus sereine en rentrant le soir, je ne pense plus au travail et ça ne bouffe même plus mes dimanches soirs ;).
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Oui tout le monde me dit que les priorités changent… Mais je vois bien qu’à partir du moment où une collègue devient maman elle devient moins disponible… Ou alors si elle bosse autant on lui colle l’étiquette « n’a pas la fibre maternelle »… En fait il me paraît difficile de trouver le juste milieu. Mais flipper par avance ne m’apportera pas de solution…. Je sais bien… Mais c’est difficile de ne pas y penser quand on me parle de mes objectifs pour l’année prochaine :-s En même temps mes chefs doient bien s’en douter… Mais je garde à l’esprit ce que tu m’as dit, les choses changent 🙂
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J’ai annoncé ma grossesse en avril, mon entretien annuel a eu lieu en juin. On m’a quand même filé des objectifs tout en sachant qu’en octobre au plus tard je serais plus là. En août, en arrêt, j’ai flippé de savoir que tout n’était pas atteint. Ca m’est passé.
Tu n’es pas encore dans le cas, mais le juste milieu effectivement ne se trouve pas réellement, on tend juste à s’en approcher. On peut aimer son enfant et se donner à fond au taf. Comme on peut aimer son boulot, le faire bien et ne pas culpabiliser en rentrant à l’heure car il faut chercher sa progéniture. Une fois maman, c’est tout ça ensemble, à court terme on a l’impression de tout faire en dents de scie (mon premier mois de taf après la reprise c’était vraiment ce que je ressentais). Sur le long terme on gère des deux cotés.
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Je t’admire, tu sembles si zen et tu as réussi à tout concilier… J’espère faire aussi bien 🙂
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Je ne suis pas zen loin de là. Faut que je m’organise pour tout, que je contrôle tout. J’apprends juste à relativiser avec le temps. 😉
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Ça c’est une bonne nouvelle. Maintenant que tu te sens prête, je te souhaite que ce désir soit rapidement comblé. Pour les grasses mat, j’avais la même crainte que toi 😉
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Merci à toi 🙂 Pour le moment je commence l’acide folique, donc j’ai encore un mois devant moi 🙂
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