25 et 26 SA, ça donne quoi ?

Ouhlala, j’ai été absente ces derniers jours, me revoilà donc pour donner quelques nouvelles.

Après avoir enchainé 2 arrêts maladie pour cause de gros rhume/ pseudo bronchite, grosse fatigue en avril, j’ai repris le travail et raccroché les wagons pour reprendre le rythme des projets en cours.  

J’ai eu la chance de pouvoir poser quelques jours fin avril, où j’en ai profité pour me reposer. Nous nous sommes rendu à un mariage pas très loin de chez nous, et pour une fois je n’ai pas dansé jusqu’au bout de la nuit comme j’en ai souvent l’habitude, dans le but de me préserver un peu. Mais visiblement ça n’a pas suffit, puisqu’à partir de dimanche matin après un réveil un peu brusque j’ai commencé à ressentir des douleurs dans le bas du ventre… Comme un coup de couteau. J’ai d’abord pensé à un mauvais mouvement puisque j’avais mal à chaque fois fois que je me levais et que je marchais. Mais le soir la douleur était toujours là alors j’ai demandé à mon chéri de m’emmener aux urgences, au moins pour me rassurer.

Une fois sur place, j’ai découvert que les urgences gynéco n’étaient accessibles qu’à partir de 6 mois de grossesse. Pas de bol, j’en étais à 5,5, j’ai donc été reçue par un généraliste des urgences générales. Point positif de ma clinique : j’ai attendu à peine 10 mn ! Les infirmières m’ont conduite (avec le futur papa sur mes talons) sans un box où ma tension et ma saturation ont été prises. J’ai également fait un test urinaire pour dépister une éventuelle infection, qui s’est révélée negative. Le généraliste a été très doux et compréhensif. Il m’a touché le ventre et… c’est tout. Je m’attendais à une écho ou quelque chose de spécifique grossesse, mais les urgences générales n’en avaient pas. Il a conclu à une douleur ligamentaire et je suis repartie de là avec une ordonnance de doliprane, un arrêt de travail de 1 jour et de consulter à nouveau si la douleur ne passait pas sous 2 jours. Lundi je suis donc restée tranquille à la maison, les douleurs dans le ventre n’apparaissent qu’en soirée. Mardi je suis retournée au travail mais à chaque fois que je me levais de ma chaise (et parfois même sans rien faire), je ressentais cette douleur qui s’atténuait un peu quand je me penchais vers l’avant. Ça m’a décidé à appeler ma gynéco pour lui demander son avis. Elle a accepté de me recevoir en urgences avant des rdv le mercredi matin à 8h. Je m’y suis donc rendue et l’écho a montré que bébé allait bien, que le col était fermé et long, il n’y avait donc pas de quoi s’inquiéter. Sauf qu’en retirant la sonde endovaginale, elle s’est rendu compte que j’avais des pertes importantes, très liquides. Effectivement, ça fait plusieurs jours (semaines ??) que j’ai cette désagréable sensation des sous vêtements humides… J’en avais parlé lors du dernier rendez vous mais elle m’avait dit que c’était normal…

Sauf que là elle n’a pas aimé, en tout cas suffisamment pour recommencer une écho et vérifier la quantité de liquide amiotique et une éventuelle rupture de la poche… Là, je peux vous dire que j’ai retenu ma respiration jusqu’au verdict, qui heureusement n’a rien montré d’alarmant, le liquide est est quantité suffisante, ouf. 

Mais bon, les douleurs et l’écoulement important l’ont motivé à m’arrêter jusqu’au week end prochain avec pour consigne du repos ! 

Et bien pour tout vous dire, je suis assez contente de ce repos forcé… Je vais en profiter du canapé !

Lundi prochain c’est férié et mardi matin c’est mon rendez-vous mensuel chez la gynéco donc on verra ce qu’elle dira à ce moment là. 

Je rentre donc dans la période que je redoutais : être présente en pointillé au travail, et me sentir larguée à chaque reprise…c’est assez désagréable de se sentir à la traine… Un arrêt franc serait dans ce cas plus pratique… Pas évident ! 

La suite au prochain épisode !